Jour 9 : Hiva Oa – Tahuata
Lundi 10 février 2020
Ils parlent de la mort comme tu parles d’un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s’il n’y a pas d’hiver, cela n’est pas l’été
La pluie est traversière, elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise, le temps s’immobilise
Aux Marquises
Du soir, montent des feux et des points de silence
Qui vont s’élargissant, et la lune s’avance
Et la mer se déchire, infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l’alizé se brise
Aux MarquisesLes Marquises. Jacques Brel
Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
Le cœur est voyageur, l’avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d’amour
Que les sœurs d’alentour ignorent d’ignorer
Les pirogues s’en vont, les pirogues s’en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise, gémir n’est pas de mise
Aux Marquises
Petit déjeuner.
Marche du quai jusqu’au cimetière du Calvaire qui domine la baie d’Atuona et où reposent Brel et Gauguin. Les deux tombes se trouvent dans la partie basse du cimetière, à proximité de la grande croix blanche. La tombe de Brel est agrémentée d’un médaillon représentant le chanteur et sa compagne Maddly, et couverte de messages écrits sur des galets. Celle de Gauguin est formée de petits blocs de tuf rouge, au pied d’un frangipanier.
Descente vers le village d’Atuona en passant devant la maison de location où vécut Brel.
Visite du village. Visite de l’espace Jacques-Brel qui abrite Jojo l’avion du chanteur. Mini-conférence et visite du musée Paul-Gauguin qui rassemble des reproductions numériques du peintre.
Déjeuner au restaurant.
Mouillage sur la plage de Koku’u (île de Tahuata).
Après-midi baignade sur la plage de Koku’u.
Retour à bord. Dîner au restaurant.
Projection d’un film sur Jacques Brel.